Conquis par ses talents d’éducateur et sa probité, le roi du Djoloff, ALBOURY NDIAYE l’invite à prendre les armes contre les colonisateurs.
" Je ne suis pas venu sur terre pour verser le sang de mes semblables. Je suis le serviteur du Prophète, le vivificateur de son enseignement et le libérateur des hommes.
J’extirperai la haine des cœurs et j’affranchirai mon peuple des chaînes de l’esclavage, des tentations de satan et des futilités de ce bas monde.
Chaque homme sera le frère de l’autre (...)
Conquis par ses talents d’éducateur et sa probité, le roi du Djoloff, ALBOURY NDIAYE l’invite à prendre les armes contre les colonisateurs. " Je ne suis pas venu sur terre pour verser le sang de mes semblables. Je suis le serviteur du Prophète, le vivificateur de son enseignement et le libérateur des hommes.
J’extirperai la haine des cœurs et j’affranchirai mon peuple des chaînes de l’esclavage, des tentations de satan et des futilités de ce bas monde.
Chaque homme sera le frère de l’autre et le culte ne sera rendu qu’à DIEU. " Ainsi par le CHEIKH AHMADOU BAMBA
LE PRINCE ET LES TROIS PAYSANS
Un jour, le prince Samba Laobé Fall vient offrir un cheval de race au CHEIKH. Non loin de là, trois paysans observent la scène.
Le CHEIKH s’avance vers eux et leur donne le cheval car il avait compris que le prince leur devait de l’argent.
Stupéfait Samba Laobé comprend alors la prodigieuse intuition du CHEIKH, preuve irréfutable de sa sainteté et de son attachement à la justice.
LAT-DIOR DAMEL DU KAYOR
Le degré de sainteté de Cheikh était devenu tel que des foules entières accouraient vers lui, pour rechercher conseils, aide ou guérison. Ceux qui se succédaient autour de lui : voyageurs, enseignants, infirmes étaient assurés de son affection et de son total dévouement.
Le Héros du Sénégal, LAT-DIOR, le dernier roi du Cayor se confia humblement au Cheikh et reçu ses prières quelques temps avant de mourir sous les balles de l’armée coloniale, lors de la bataille de Dékhelé, en Octobre 1886.