« (…) En effet, je ne révèle rien en évoquant les déplacements fréquents du Cheikh dans cette partie du monde où il a été au mois de juillet à l’occasion d’une grande rencontre organisée par un américain, le directeur Mouhamed Ballozi, très crédible aux yeux de nombreuses personnalités de l’administration américaine et chercheur de grand talent. Il a approché et cerné la pensée de khadim Rassoul et pris la résolution de cheminer derrière le maître et ami Cheikh Mourtada Mbacké (Radiyallahou han hou) pour la face d’Allah.
Soucieux de faire partager à ces compatriotes et à l’humanité toute entière l’universalité du Mouridisme, il décide de faire du 28 juillet la journée Cheikh Ahmadou Bamba à New york. Ainsi, sous la présidence d’honneur de Cheikh Mourtada, de nombreuses personnalités se sont associées à cet évènement qui a connu des temps forts avec la contribution d’un membre du Congrès et d’un député de la ville ; et du reste, des adeptes mourides ont déplacé une capacité de mobilisation extraordinaire.
Désormais, une structure est en place pour l’information et la documentation tant en direction des mourides que des non mourides afin de mieux servir l’homme à travers Khadimou Rassoul.
Avant son départ, Serigne Mourtada a réuni à la maison des mourides tous les fidèles autour du thème « Organisation et rôle d’une association islamique ».
Cette association sera identique à celle créée au Sénégal et les autorités lui ont délivré un récépissé en bonne et due forme. Elle est dénommée « union internationale des institutions culturelles islamiques » et est une cellule de la section mère du Sénégal.
De la sorte, Cheikh Mourtada Mbacké a mis sur pieds une structure groupant les mourides d’origines américaine et autres. C’est dire que la voie du Mouridisme progresse et l’on ne saurait lui assigner des limites. En somme, le voyage du Cheikh est placé sous le signe de la vulgarisation en réponse aux interpellations de la société américaine représentée en l’occurrence par un membre du congrès, un conseillé Municipal de New York et le docteur Ballozi qui dirige un centre d’Etudes sur le Tiers-Monde. »