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Présentation
24/04/2007 16:18

Au nom de l'équipe de Ndiarméo Production et en particulier celui de toubalovers et à mon nom personnel, nous exprimons notre profonde gratitude à tous nos partenaires (majalis.org àl'imagede Serigne Abdou aziz Mbacké ,le dahira miftahou sahada du lycée malick sall projeté à l'université de dakar ) mais aussi aux visiteurs talibés comme sympatisants.
On behalf of Ndiarmeo Production group and particulary the toubalovers committee of redaction and on my own behalf, we express our profond appréciation to our partners with their neccessary collaboration ( Majalis.org by the person of serigne abdou aziz mbacké , to the dahira of malick sall hight school) and all the visitors disciples or khidmatoul khadim's adicts.
modou769@hotmail.com
Serigne khadim gueye
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le spirituel
19/04/2007 17:53
Grand pédagogue, il devient le plus grand enseignant de sa contrée il se consacre à cette tâche jusqu’à l’an 1300 de l’hégire (1882) année de la mort de son père. En l’an 1301 de l’hégire (1883) il répond à l’appel de DIEU et fonde le Mouridisme. " J’ai reçu de mon Seigneur l’ordre de mener les hommes vers DIEU, le très haut. Ceux qui veulent prendre cette voie n’ont qu’à me suivre. Quant aux autres qui ne désirent que l’instruction, le pays dispose d’assez de lettrés. Allez auprès de ceux qui vous voulez ! "
CHEIKH AHMADOU BAMBA quitte Mbacké Kayor.
Après un bref séjour à Mbacké Baol, il part fonder Darou Salam et Touba. CHEIKH AHMADOU BAMBA, le père de la non violence, fonde la cité de la paix pour enseigner le coran et appliquer la tradition du Prophète (PSL) , loin des attaques et des critiques des hommes. Mais les chefs locaux inquiets de sa réputation grandissante, le dénonce au pouvoir colonial , qui commence à le faire surveiller.
Commentaire de bara amar (10/06/2007 13:58) :
slut modou je suis trop content de ton oeuvre je t'encourage de
perseverer dans ce droit chemin :bara-amar@hotmail.com
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Le cheikh et l'histoire du Sénégal
19/04/2007 17:51
Le cheikh et les rois Conquis par ses talents d’éducateur et sa probité, le roi du Djoloff, ALBOURY NDIAYE l’invite à prendre les armes contre les colonisateurs. " Je ne suis pas venu sur terre pour verser le sang de mes semblables. Je suis le serviteur du Prophète, le vivificateur de son enseignement et le libérateur des hommes. J’extirperai la haine des cœurs et j’affranchirai mon peuple des chaînes de l’esclavage, des tentations de satan et des futilités de ce bas monde. Chaque homme sera le frère de l’autre (...)
Conquis par ses talents d’éducateur et sa probité, le roi du Djoloff, ALBOURY NDIAYE l’invite à prendre les armes contre les colonisateurs. " Je ne suis pas venu sur terre pour verser le sang de mes semblables. Je suis le serviteur du Prophète, le vivificateur de son enseignement et le libérateur des hommes.
J’extirperai la haine des cœurs et j’affranchirai mon peuple des chaînes de l’esclavage, des tentations de satan et des futilités de ce bas monde.
Chaque homme sera le frère de l’autre et le culte ne sera rendu qu’à DIEU. " Ainsi par le CHEIKH AHMADOU BAMBA
LE PRINCE ET LES TROIS PAYSANS
Un jour, le prince Samba Laobé Fall vient offrir un cheval de race au CHEIKH. Non loin de là, trois paysans observent la scène.
Le CHEIKH s’avance vers eux et leur donne le cheval car il avait compris que le prince leur devait de l’argent.
Stupéfait Samba Laobé comprend alors la prodigieuse intuition du CHEIKH, preuve irréfutable de sa sainteté et de son attachement à la justice.
LAT-DIOR DAMEL DU KAYOR
Le degré de sainteté de Cheikh était devenu tel que des foules entières accouraient vers lui, pour rechercher conseils, aide ou guérison. Ceux qui se succédaient autour de lui : voyageurs, enseignants, infirmes étaient assurés de son affection et de son total dévouement.
Le Héros du Sénégal, LAT-DIOR, le dernier roi du Cayor se confia humblement au Cheikh et reçu ses prières quelques temps avant de mourir sous les balles de l’armée coloniale, lors de la bataille de Dékhelé, en Octobre 1886.
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La vie et l'oeuvre des khalifes de khadim Rassoul
19/04/2007 17:42
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khassidas et versets du saint coran
19/04/2007 17:39

Prestations en chants religieux sur les oeuvres de CHEIKH AHMADOU BAMBA
SERMON DES KHALIFES DE CHEIKH AHMADOU BAMBA
Commentaire de votre ami Amar (10/06/2007 14:57) :
dieureudieuf S AHMADOU BAMBA ,S SALIOU MBACKE YALNAFI YAGG BA LIMOU YEENE
FI TOUBA ANTOU
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Commentaire de mouhamadou (13/06/2007 17:44) :
Assalamou halaycoum Serogne Salihou Mbackhe Yalnafiya.
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Commentaire de sedar (20/08/2007 19:32) :
cheikh yalla na yalla ak yonente bi ak cheikhoul khadim goudal sa fane te
diokh la aye khewal you doul diekh .
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Commentaire de mass (19/11/2007 17:50) :
sa liguey rafet na lool mais tes lien audio sont lent pour le
telechargement
thiant ak gueureum
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Commentaire de khadim (19/01/2008 11:05) :
waw goor ridialoulah
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Commentaire de Maty (25/03/2008 22:05) :
dieureudieufay serigne touba cheikh saliou mbacke yalla na yalla yook
leram.Yalla nala yalla fey sa liguey rafetna lool
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Commentaire de seydina (08/04/2008 21:18) :
bismila barki serigne touba barki chekhe massamba mbake
magui ziar bou wer taye diegualou si wakhe dji
magui nianal serigne saliou yala yokou lerame té tassniou si barkéme taye
rafételou séne kadou
yalananiou yala défal sahadatoul dareyni fi ak faniou dieume
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Commentaire de serigne mbacke (01/05/2008 18:53) :
sama khol sédna si yaw vraiment linga déff rafétna. yalla na yalla léral sa
yoon tchi barké mame borom touba
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Commentaire de t@libé serigne fallou (14/05/2008 23:05) :
yombalale nganou sounou gestou si yoon wi yalla nala s touba faye wayé dama
begona tlchargé khassida yi wayé diapandiwoule masiye sakkou ndimbeul
http://talibésfallou@hotmail.it fienze itali |
Commentaire de yayibayame (29/07/2008 19:01) :
salut amigo je suis tres ravie de ton blog je t`encourage de le fortifier
au faite je voudrai un morceau de khadim gueye dont il chante mame diarra
stp trouve le moi et envoie le moi sur ma boite ki est:dijatou1@yahoo.fr ou
dijatou2@hotmail.com merci de ta comprehension.
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Commentaire de cheikh (08/08/2008 19:28) :
sant YALLA diouli ci Mouhamed
prions tous pour que Dieu accueille Mame saliou dans son paradis et nous
qui restons ici provisoirement sachons que si c'est Mouhamed qui a
disparu soyons convaincu que nul n'st immortel.
YALLA NA GNOU YALLA FAYAL MAME BAMBA AK WA KEUREUM
AMINE
Thies/ senegal |
Commentaire de oumarfallou (16/08/2008 18:10) :
mouride ziar nala bou weer bégu na si liguéy bi lole. di niane ni blog bi
riché yalla nala SERIGNE TOUBA faye richesse bobou fii ak féé diadieuf way
cisseramo1@hotmail.com |
Commentaire de Pape Ndao (12/09/2008 21:38) :
Ziar nala bou weer Mbokk, franchement tu est un grand talibé, que Dieu
garde en vie et donne la force mantale de pouvoir continuer ce beau travail
que je salut.
Bonne continuation
biramendao1982@yahoo.fr |
Commentaire de khadim (08/12/2008 01:36) :
macha allah que Dieu ns guide ds le droit chemin....thiey serigne touba
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Commentaire de khalile gueye (01/01/2009 11:38) :
as salamou haleycoum.kou bakh magui laye ziar bou wér;té di raféte lou
liguéy bi.Magui laye bayi ak SERIGNE TOUBA.Di niane borom bi défal la ay
khéwal you kawé sa ndiorte ;foko fogué;ak foko foguéwoul..Si barké AL
KHOURAN AK KHASSIDAS YI.DIEUREDIEUF
khalilegueye1@hotmail.com |
Commentaire de makhtar lo (25/02/2009 12:46) :
merci mon bon dieu de vous gratitifier cheikh Ahmadou Bamba. je le remerci
aussi le fait que je suis mouride car le mouridisme est le droit
chemin.profitons de ça pour servir le tout puissant merci srigne touba
http://khoumaan @yahoo.fr khoumaan @yahoo.fr |
Commentaire de bara (06/03/2009 11:49) :
assalamou aley koum ma ngi léni ziar tey diégalou bou werr di yann Serigne
Saliou MBacké sounou Borom yogg ay léram té tach gnou ci barkem al amir
Cheikh Mouhamadoul amine Bara yagg loll té werr té contene lol ci blog bi
tey gnan Diewrigne bi ko deff sounou Borom goudal ay fanam té mou tacél ak
ngeramou serigne bi di ko diadieufeul kon lepp si mouride ngi la rek di la
lénn bakhé blog ngou mouride yi midadi797.skyblog.com
http://majalis.org balaie13@hotmail.com |
Commentaire de lika (16/05/2009 16:34) :
magui lay sant bou bakh ci liguey bi khana dila nianal leupe lo beugue ci
yonou l'islam ak serigne touba ak ci khassida yi yalnalako serigne
touba may !!!!! nioune talibé bamba dé khassida yi mo ci sakhal khaba diap
teweu bayi rek!! serigne touba rek mo worrrrrrrrrrr
lilidi1@hotmail.fr |
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le venéré Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké ( vers 1853 à 1927 )
19/04/2007 17:36
"Nul ne peut s'éléver que sous le feu de la souffrance" disait Imam Gashali
" Dur et éprouvant à été son départ, exaltant et plain de miséricorde divine a été son retour" feu cheikh abdoulahi dièye dans son Ndiguel N 30.
De son vrai nom Mouhammad Ben Mouhammad Ben Habiballâh, CHEIKH AHMADOU BAMBA MBACKE nous parvint par la grâce de Dieu au mois de Muharram en l'an 1272.h, soit l'an 1855, à Mbacké, une localité dans le Baol du Sénégal des royaumes.
Fondé par son grand-père, le village porte le nom de la famille des Mbacké dont la piété trés connue leur valut une influence religieuse particulière, un respect et une vénération pour la FACE de DIEU. Hommes de haute culture et d'une orthodoxie stricte dans l'assimilation des valeurs culturelles Islamiques, ils firent du village de Mbacké un centre académique et une capitale spirituelle. Le père du Cheikh, Mouhammad Mbacké, appelé Mame Mor Anta Saly, était un éminent jurisconsulte, un dévot qui enseignait le CORAN et les Sciences Religieuses ; sa mère, Mariama Bousso, grâce à sa piéte, sa vertu et son scrupule, eut le priviliège de répondre au nom de "Jâratul-lâh"(voisine de DIEU) au milieu des siens. Ses parents ont très tôt découvert en lui une perfection innée qui s'est traduite par des attitudes et des habitudes de piété, de bonne conduite morale, de dévotion, de solitude, de méditation et un comportement exécrant l'amusement, l'indécence et le péché. Partout ou il passa durant son cursus, après avoir parfaitement assimilé le CORAN, que ce soit pour l'acquisition des Sciences Religieuses ou Instrumentales comme la Grammaire, la Prosodie, etc, on lui reconnut unanimement une perfection spirituelle qui ne pouvait que résulter d'une lumière provenant de DIEU. Jusqu'an l'an 1300.h (1882), il assurait l'enseignement auprés de son père et sa carrure intellectuelle lui avait permis , dans le cadre des fonctions que celui-ci lui confiait, d'écrire dans certains domaines des Sciences Religieuses et Instrumentales pour les rendre plus accessibles.
Il composa à cet effet le "Jawharu-n-nafis"(le joyau précieux) qui est une versification du traité de jurisprudence de Al Khadari , le "Mawâhibul Quddûs"(les dons du TRES-SAINT) qui est une reprise versifié de l'ouvrage de théologie de de l'Imam As-Sanûsi"Ummul Barâhin"(La soucre des preuves), le "Jadhbatu-ç-çighâr"(l'attirance des adolescents)qui est un ouvrage traitant particulièrement des articles de la foi, le "Mulayyinu-ç-cuddûr"(l'Adoucissement des coeurs) qui reprend en versification le "Bidâyal Hidâya"(Le commencement de la Bonne Direction) de l'Imam Al Ghazâli ; Le Cheikh reprendra par la suite ce poême sous le titre de "Munawwiru-ç-çuddur"(L'Illumination des coeurs). C'est un ouvrage qui traite du perfectionnement Spirituel.
Plus tard, il composera bien d'autres ouvrages dans les domaines de la Jurisprudence, de la Théologie , du Soufisme, de la Bonne Education et dans d'autres branches comme la Grammaire.
L'an 1301.h(1883), qui est le point de fracture le plus important de son hagiographie, apportera (nous le verrons plus loin) de grandes mutations dans son domaine spirituel et du même coup, dans sa personnalité intellectuelle; en gros, des changements qui ont reconverti entièrement sa plume au service du prophète, dans les thèmes tels que :
- La glorification de la venue au monde du Prophète, - L' exaltation de l'Unicité de DIEU, dans le service du Meilleur des Envoyés, - Le combat spirituel du Prophète, - La plus grande victoire de la foi sur l'infidélité sous on Egide (Bedr), - La victoire de la soumission, en l'occurrence l'Islam, sur l'Idolâtrie, en un mot, la réhabilitation de l'Islam.
Le rappel à DIEU de son père, survenu une nuit du mardi du mois Muharram de l'an 1300h.(1882) à Mbacké du Cayor, non seulement venait lui ôter la tutelle de celui-ci à qui il obéissait religieusement, mais allait relever sa vraie physionomie mystique et spirituelle.
Le stade de dévotion à DIEU qu'il atteignit, malgré les hostilités que lui manifestaient les gens de son époque, démontre sans équivoque son appartenance au cercle " des hommes de DIEU "
Il n'était l'esclave, ni des futilités du Bas-Monde, ni de l'Autorité Coloniale dominatrice, ni de celle des chefs païens de la vieille aristrocatie locale.
Cette attitude d'un homme esseulé, dénonçant l'arbitraire et la corruption d'où qu'ils viennent, lui suggèrent et ne reconnaissant que la Seule Autorité du MAITRE des Mondes, allait marquer sa vie.
C'est ainsi qu'en réponse aux dignitaires qui, à la suite de l'oraison funèbre de son père, lui suggèrent d'accepter d'occuper la fonction de conseiller du roi, il déclina cette offre du bénéfice de l'obligeance des sultans et écrivit :
"Penche vers les portes des sultans-m'ont-ils dit - afin d'obtenir des dons qui te suffiraient pour toujours"
"DIEU me suffit-ai-je répondu-et je me contente de LUI, et rein ne me satisfait si ce n'est la Religion et la Science."
"Je ne crains que mon ROI et ne porte mes espoirs qu'en LUI-comment disposerais-je d'ailleurs ma destinée entre les mains de ceux qui sont incapables de régler leur sort?"
C'était là un double défi lancé à la fois aux sultans à qui le Cheickh rappelait leur servitude vis-à-vis de leur SEIGNEUR ALLAH et à l'élite de l'orthodoxie musulmane dont il dénonçait la complaisance.
Quand aux grands maîtres de la gnose de son époque animés du dessein de l'éprouver, ils ne tardèrent pas à découvrir leurs lacunes, san toutefois arriver à sonder les profondeurs de sa spirutualité.
Ses confrontations avec l'administration coloniale représentaient cependant lm'un des aspects les plus importants de son hagiographie.
Au début du 19 ème siècle, les exigences de l'industrialisation (recherche de matière première et de marchés) et la volonté impérialiste de l'Europe , ayant aboutit à la colonisation , ont dicté à la France une politique de conquête territoriale à partir des anciens comptoir commerciaux.
Cette politique expansionnisterencontra au Sénégal de farouches résistances , tant du côté des chefs musulmans que de celui des "thiédos"(guerriers de l'aristocratie).
Mais en 1891, la conquête territoriale fut achevée dans un constat d'échec de toute la resistanec armée au Sénégal. C'est alors que la France entreprit d'assimiler la colonie du Sénégal aux valeurs culturelles occidentales et, pour y réussir , elle proposa sa religion, et la suppression pure et simple ou, à défaut ,la corruption du culte exclusif rendu à DIEU.
Elle mena alors un combat sans précédent allant de l'éloignement (internement) au bannissement et à la déportation des guides spirituels , pour démobiliser les fidèles.
Son aspiration profonde à DIEU et son amour ardent envers l'Elu de DIEU furent tels que DIEU lui révela DIEU, selon son expression, et devant la Splendeur de Sa GRANDEUR, il entreprit d'être fidèle au Pacte Primordial de Soumission ( à DIEU) , alors DIEU lui indiqua le Prophète qui est le Guide de la Voie de la Soumission.
Lorsqu'en1301.h(1883)l'Elu lui parvint, il conclut avec lui le Pacte d'Allégeance, pour LA FACE de DIEU et ce Dernier lui ordonna d'engager ses disciples dans cette Voie . Le Mouridisme était né. Ce fut à Mbacké Cayor.
Ainsi le culte exclusif qu'il proffessait devenait public, car il commença à l'inculquer à ses disciples, c'est pourquoi il devint l'ennemi numéro un du povoir colonial.
Non seulement les foules affluaient vers lui, mais il fonda la ville de TOUBA pour mieux servir avec elles la Cause de DIEU.
Dans son ardeur spirituelle, il voultu accéder au rang des compagnons , serviteurs du Prophète, qui ont combattu à Bedr.
Ce degré suprême (CORAN S.9 V.20) dont parle le CORAN à l'endroit des compagnons , est obtenu par le sacrifice du sang versé en vue d'élever la Voix de DIEU.
Et l'abrogation de la perscription du sang versé , à cause du Pacte d'Allégeance, devait mener le Cheikhdans la Voie du Combat Spirituel qui celle du sacrifice de l'âme et des biens pour la cause de DIEU, dans le respect du sang des autres.
En 1312.h(1895), dans sa retraite spirituelle(Ittikaf), le Prophète lui signifia que le sang versé était abrogé et que le prix qui fait accéder à ce rang est une somme d'épreuves trop lourdes à la charge exclusive du postulant.Le Pacte fut conclu et le décret DIVIN le mit en confrontation avec ses ennemis contemporains pendant plus de trentes deux ans durant lesquels il brava les exils , les brimades, les persécutions et les bannissements, pour se raffermir dans la profession de l'Unicité de DIEU, ne reconnaissant qu'un Seul Maître, DIEU et DIEU exclusivement. Il en soriti auréolé de succès.
Et de ce combat, il impétra le rang de SERVITEUR PRIVILEGIE du PROPHETE.
Autant le pouvoir infidèle voulut, à travers l'exil au Gabon, en Mauritanie, les persécutions, les résidences surveillées à Thiéyène et à Djourbel, corrompre la foi musulmane, autant le Cheickh, dans son mystère inviolable et son indépendance dans le culte rendu à DIEU, à réhabilité l'Islam dans sa forme la plus authentique.
Partout dans le pays , le Cheickh a revigoré la foi musulmane, redonné aux populations, sans la contrepartie de leur sang, et leur dignité et leur personnalité. Il a de surcroît introduit le plus naturellement dans les moeurs la soumission exclusive à DIEU et non une quelconque auter autorité. Ainsi, la Communauté Musulmane retrouvait son âme.
Durant les trente deux années d'épreuves son itinéraireeut un impact sur ses oeuvres, l'inspiration étant l'expression de l'état de l'âme.
A partir donc de l'année 1313.h(1895), l'étape du combat contre l'infidélité fut marquée par une production inestimable de panégyriquesenvers l'Elu le Plus Pur (Al Mustafâ°, le Choisi le Meilleur(Al Mukhtar) , des écrits d'action de grâce envers DIEU et son Prophète, de Sagesses, d'Hagiographie, d'Oraisons Initiatiques, Incantatoires et Mystiques.
En 1346.h(1927), DIEU exauça ses voeux en le favorisant d'un séjour terrestre équivalent au nombre de versets de la sourate" Les Groupes"(Sûratu-z-Zumar)dont l'issue (le soixante douxième verset)est la récompense d'une vie entièrement dévouée à DIEU :
"Ceux qui auront craint leur SEIGNEUR seront conduits par groupes vers le Paradis. Lorsqu'ils seront en vue des Portes, celles ci s'ouvriront toutes grandes, les préposés leur diront : "Que la Paix vous suivent! vous avez été si vertueux, si purs. Entrez en cette Demeure pour un séjour éternel." Les voix des bienheureux s'élèveront en choeur : "LOUANGE A DIEU"
SUR LE CHEMIN DE L'EXIL
Après la prière du matin récitant le CORAN et louant le Meilleur des hommes, son Intercesseur et Maître : le Prophète MOUHAMMAD (PSL), Khadimou Rassoul reprit la direction de Ndar.
La seconde journée passée à COKI est sanctionnée par cette note tirée entre autres de son carnet de voyage : "J'ai senti ce jour le besoin de versifier les noms de ceux de BADR (sur eux l'agrément de celui qui grâce à eux m'a préservé de toute traîtrise) et de prier sur notre Seigneur et Maître MOUHAMMAD".Dans le poème tiré "ASSIROU MAAL ABRAARI"ou ma compagnie avec ceux de BADR (les compagnons du Prophète), il devait révéler être accompagné en permanence par cette suite illustre et puissante dont il avait convoité auprès du Prophète leur intégration. D'où la portée des vers esquissés à la troisième escale vers St Louis : "Je quittais cette localité (Coki) bénie, dans la nuit, accompagné d'une foule de créatures et ce fut comme si je marchais seul sans associé : Nous arrivâmes peu avant l'aube dans le cercle de Louga....".Après la prière de Tisbar effectuée à la gare de ce bourg d'alors, Serigne TOUBA prit le train pour la capitale coloniale et cessait de composer des louanges adressées à DIEU et à son Envoyé (PSL). "Je descendis du train peu avant la prière du Maghreb, et fut interné dans une résidence par l'oppresseur. J'ai passé dans cette résidence le reste du mois de Safar et le mois de Rabiul Awwal sur l'ordre de celui sur qui on s'appuie et auprès de qui on trouve assistance. Les deux derniers jours de ce mois Jeudi et Vendredi et durant tous ces deux mois le POURVOYEUR m'a octroyé des dons choisis et réunis en mon intention".Et Serigne TOUBA de marquer ce sombre tournant en ces termes : "J'ai subi dans cette île au cours de cette période des sévices que je n'évoquerai jamais par courtoisie à l'endroit du plus DIGNE de RECONNAISSANCE (DIEU)...Lui qui m'a dispensé de recourir aux armes contre l'assassin" Le 5 septembre, Cheikh Ahmadou BAMBA comparaît au palais du gouverneur général qui avait réuni le conseil privé afin de statuer sur son sort. A l'époque, évidemment la hargne anti-islamique du colonisateur avait atténué l'engouement religieux et relégué en pratique clandestine tout acte de dévotion dont les cinq prières obligatoires. Serigne TOUBA qui fulminait quant à lui dans une piété ininterrompue fît un scandale légendaire en s'adonnant dès son arrivée dans la grande salle à l'accomplissement de deux rakkas. Un comportement qui heurta au plus haut point les membres du conseil privé voyant en cette démarche une déclaration d'hostilité. Ainsi, ce sera par procès verbal n°1 délibération n°16, qu'il fut décidé de sa déportation au Gabon.
La condamnation exécutée sans délai et Khadimou Rassoul fut transféré par le train pour Dakar qu'il quitta le 21 septembre de la même année vers le Gabon par voie maritime. Toujours selon son propre carnet d'exil : "Et c'est après que je fus transféré de cette île vers une autre (Mayumba) où n'existait personne qui éprouvait le besoin pour l'au-delà. Après avoir accédé à cette île, j'y ai souffert et mené le combat contre mon âme charnelle et les illusions terrestres".Et Serigne TOUBA de poursuivre "Je me suis entretenu avec Dieu (qu'il est Exalté et Sublime) durant ces années à travers des écrits qu'il n'est pas permis et ne sera jamais de divulguer car ils constituent des secrets profonds de DIEU qui ne cessent d'être confirmés".DIEU SEUL A INSPIRÉ LE DESSEIN DE MON INTERNEMENT DANS LE CŒUR DE CEUX QUI FURENT LES INSTIGATEURS DE L'EXIL LOINTAIN A DES HORIZONS OU J'AI OBTENU DES PRIVILEGES AU-DESSUS DE LA SONDE DE TOUTE INVESTIGATION.
Serigne TOUBA.
21 septembre 1895 : L'ALLIER
"J'ai quitté Saint-Louis le matin du jeudi par la grâce d'Allah, après avoir vu le gouverneur, et je suis monté dans le train jusqu'à Dakar. Je n'oublierai jamais la nuit du vendredi qui suivit, à Dakar, jusqu'à ce que je sois au paradis promis à ceux qui croient. Je me rappelle que le gouverneur m'a fait appeler de la maison où je m'apprêtais à passer la nuit et il m'a fait transférer dans une autre maison où personne n'aurait voulu se reposer.
J'étais seul dans une pièce, et il faisait très sombre. Mais Allah, le Très Haut m'a sauvé de toutes ces ténèbres par s grandeur, et j'ai commencé à prier pour le Prophète (PSL). Après que je sois sorti de cette pièce, on m'a embarqué sur un petit bateau qui m'a conduit vers un grand navire. Allah (qu'il soit loué et exalté) m'a offert ce jour-là son appui et m'a donné une constante extraordinaire jusqu'à ce que je sois arrivé sur ce navire et j'ai su que la parole d'Allah est la plus sublime".
"Lorsque je suis monté dans ce navire qui m'amenait hors de mon pays pour m'emporter au Congo, je marchais avec les Élus, là où j'allais, alors que l'ennemi me croyait son prisonnier."
"Celui qui dit que j'étais en exil par les colonialistes (Nassaranes) détenteurs de sabres et de lances, ma réponse est qu'Allah m'a suffit en cette circonstance car c'est lui qui m'a protégé contre leurs armés.
Ils m'ont exilé en disant que j'étais un adorateur d'Allah faisant la guerre sainte.
Ils croyaient que nous avions des canons et tous parmi eux nourrissaient de la haine envers moi.
Alors qu'en vérité j'étais l'adorateur d'Allah et le serviteur du Prophète auquel on doit louange.
Et leur propos disant que je faisais la guerre sainte était vrai.
Certes c'est pour la gloire d'Allah que j'ai mené ce combat. J'ai fais cette guerre sainte avec pour seules armes le savoir et la piété.
Je suis l'adorateur d'Allah.
Et son serviteur, et Allah m'en a rendu témoignages".
# Posté le vendredi 10 février 2006 14:16
Modifié le samedi 15 avril 2006 17:34
Un aperçu de la vie de Serigne Touba : 1853 - 1927
1853 : Naissance de Cheikh Ahmadou BAMBA à Mbacké Baol.
1884 : Cheikh Ahmadou BAMBA fonde son premier village non loin de Mbacké Darou Salam où naîtront Serigne Mouhammadou Moustapha MBACKE et Serigne Fallou MBACKE ses premiers héritiers. 1886 : Cheikh Ahmadou BAMBA fonde le village de Darou Marnane non loin de Darou Salam. 1888 : Rapport de l'administrateur LECLERC au directeur des affaires politiques sur les "Prétendus agissements de Cheikh Ahmadou" alors que le fondateur du Mouridisme dont la renommée grandissante venait aussi de fonder une capitale : TOUBA avec l'établissement de Darou Khoudoss. 1889 : Inquiétudes des autorités françaises devant l'influence croissante de Cheikh Ahmadou BAMBA. Mars 1895 : Cheikh Ahmadou BAMBA a presque 40 ans lorsqu'il quitte Touba pour fonder Mbacké Bary dénommé Touba Djoloff. Il venait de signer le pacte conduisant aux épreuves qui allaient suivre. 10 août 1895 : Cheikh Ahmadou BAMBA qui venait de quitter Mbacké Bary rencontre à Djéwol le détachement de 120 soldats venus l'arrêter. 5 septembre 1895 : Cheikh Ahmadou BAMBA interné à Saint Louis est convoqué au palais du gouverneur. La réunion du conseil privé décide de l'exiler par PV N°1 délibération N° 16. 21 septembre 1895 : Cheikh Ahmadou BAMBA quitte le Sénégal pour le Gabon par Dakar.
Avril 1902 : François Carpot est élu député du Sénégal.11 novembre 1902 : Retour de Cheikkh Ahmadou BAMBA au Sénégal. Février 1903 : La renommée du Chef religieux revenu d'exil prend de nouvelles proportions. Inquiétudes des autorités coloniales. Mai 1903 : Refus en ces termes de Cheikh Ahmadou BAMBA de répondre à une convocation du gouvernement à Saint Louis. "Je suis le captif de DIEU et ne reconnais d'autre autorité que lui...." Juin 1903 : Opération de 150 soldats sur Mbacké14 juin 1903 : Cheikh Ahmadou BAMBA est envoyé en résidence obligatoire à Saout El Mah en Mauritanie auprès de Cheikh Sidya BABA. Avril 1907 : Retour au Sénégal avec cette fois résidence obligatoire à Thièyenne (cercle de Louga) où malgré l'enclavement comme en Mauritanie, continuent d'affluer les multiples talibés et de nombreux savants.
Le plus en vue dans l'organisation mouride, c'est certainement Cheickh Ibrahima Fall. Descendant de la grande dynastie des anciens "damels "du Cayor(roi du Sénégal des royaumes). Préposé à l'organisation pratique et aux travaux les plus difficiles(défrichage et culture des champs, collecte du bois de chauffe, construction des concessions, transport des récoltes, etc.)Le fondateur de la branche des "baye Fall ", une des principales composantes du mouridisme, s'est donné corps et âme au service de celui qui fut son seul et unique maître.
L'union entre Cheickh Ibra Fall et Khadimou Rassoul aurait été scellé loin des yeux, des coeurs et des esprits. Après avoir fait ses humanités dans son village natal(Ndiaby). Il devint un érudit de l'Islam passait ses journées sous un lourd tamarinier situé dans la forêt du cayor. Ce lieu de recueillement, le saint homme en interdisait l'accès au-delà du couché du soleil parce que disait- il : " ce lieu fréquenté par des esprits maléfiques" Son adoration pour DIEU et sa retraite volontaire loin des hommes et des choses mondaines, avaient valu à Cheickh Ibra d'être considéré comme sujet à des troubles mentaux. Aussi proposait-on à son père de l'éloigner d'autant plus que le jeune Ibrahima Fall, était doté d'une telle puissance physique qu'on craignait toujours le pire.
Par la suite Cheickh Ibra Fall s'en alla un jour à la recherche de celui qui devait être plus tard son maître. De nombreuses péripéties ont marqué cette longue recherche, jusqu'au jour ou la rencontre eu lieu. Les chercheurs et autres conférenciers notent d'ailleurs beaucoup de similitudes avec le jour ou Seydina Omar Ben Kateb venait acte d'allégeance auprès du Prophète Mohamed(pst)comme 40e disciple. Ce jour là à Mbacké Bari, Khadimou Rassoul aussi était en était encore à ses 39 talibés et Cheickh Ibra Fall était le 40e. Par son action et son enseignement, les Baye Fall sont devenus les bras utiles du Mouridisme. A la disparition de Serigne Touba en 1927, Cheickh Ibra a étonné tous ceux qui attendaient de sa part des scènes d'hystérie. C'est plutôt avec beaucoup de philosophie que et de pondération que Cheickh Ibra accueilli la nouvelle. Aujourd'hui c'est son petit fils Serigne Moudou Aminta Fall, qui occupe le khalifat, après les passages très remarqués de Serigne Moustapha Fall(1930-50), Serigne Mor Talla Fall(1950-54), Serigne Abdoulaye Fall Ndar, Chérif Assane Fall et Serigne Abdou Sakor. Cheickh Ibra compte de nombreux enfants dont l'aîné Serigne Falilou Fall, mort durant la première guerre mondiale où il s'était engagé sur instruction de Khadimou Rassoul.
Après avoir plusieurs fois refusé de prendre son autonomie , Cheickh Ibra Fall finit par s'installer à Touba Fall et consacrait plus tard de nombreux autres Cheickh. Il fur rappelé à DIEU le 9 juin 1930 à l'âge de 72 ans, après avoir aidé à asseoir le khalifat de Serigne Mouhamadou Moustapha Mbacké, fils aîné de Serigne Touba.
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les khalifes
19/04/2007 17:10

LES CINQ KhALIFS,FILS DE KHADIMOU RASSOUL

Serigne Moustapha Mbacké
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Serigne Fallilou Mbacké
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Serigne Adboul Ahad Mbacké
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Serigne Adbou Khadre Mbacké
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Serigne Saliou Mbacké
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LA GRANDE MOSQUEE DE TOUBA
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bienvenue chez vous dans la cité lumière
19/04/2007 17:02

LES KHALIFES DE TOUBA Au centre-ouest du Sénégal, se trouve le lieu de rencontres de tous les mourides : TOUBA. Située à 193 km de la capitale Dakar, Touba abrite une population avoisinant les 500 000 habitants. Cette communauté rurale du département de Mbacké qui se trouve dans la région de Diourbel a connu une évolution impressionnante depuis sa création jusqu'à nos jours. Son essor et sa croissance ont attiré l'attention de toutes les communautés tant au niveau national qu'international, tout en gar dant son aspect spirituel. L'importance capitale de Touba pour Cheikh Ahmadou Bamba qui en a d'ailleurs fait l'objet de plusieurs de ses écrits, les réalisations des Khalifes et de l'ensemble des talibés ont placé celle-ci comme la deuxième ville du Sénégal après Dakar
TOUBA : LA REVELATION La ferme intention d'adorer Dieu Le Tout Puissant et de vivifier la Sunna du prophète Mahomet (P.S.L.) ont incité le Cheikh à se mettre à la recherche d'un lieu saint. Conformément à la tradition islamique, dont l'histoire nous prouve que bon nombre de saints s'étaient assignés un endroit dans l'unique dessein de servir et d'adorer leur Créateur, Cheikh Ahmadou Bamba s'est mis à sillonner la savane du Baol, du Djoloff et du Cayor (Sénégal). C'est dans cette perspective que le Cheikh par inspiration divine partit à la recherche de ce dit-lieu et reçut à Darou Salam (sa première demeure qu'il a fondée) la révélation de l'endroit qui lui servirait exclusivement de lieu de culte par l'intermédiaire du prophète Mahomet (P.S.L.). Ce lieu, que beaucoup de saints auraient aimé avoir le privilège de découvrir en premier, ne fût que l'exhaussement du voeu qu'il avait formulé auprès d'Allah en ces termes : "Seigneur guide moi vers Touba, préserve moi, donne moi la confiance et l'assurance".
Touba, symbolisant l'arbre paradisiaque sur terre, deviendra plus tard l'un des plus grands lieux de culte de l'Islam, accueillant chaque année des millions de fidèles, non seulement de la confrérie mouride, mais de tout musulman désirant s'octroyer les bienfaits de l'Eternel.
A cet effet, de nombreux travaux ont été restaurés pour l'évolution de la sainte ville.
LES REALISATIONS 1) La fondation par Serigne Mouhammadou Moustapha MBACKE (1887-1945) Né à Darou Salam, sa piété, sa tolérance et son dynamisme lui ont permis d'affronter avec courage les moments difficiles que traversait le mouridisme à cette époque.
Premier Khalife de Serigne Touba de 1927 à 1945, il a investi Touba comme capitale du mouridisme . De par ses nombreux travaux, il créa un premier forage à Ndam, obtint de l'administration coloniale l'autorisation de la construction de la grande mosquée à laquelle tenait son vénéré père et construit 50 km de voies ferrées allant de Diourbel à Touba en passant par Mbacké. De même, il a su tripler la production arachidière de la région malgré la crise économique de l'époque. La disparition le 13 juillet 1945, du Cheikh Mouhammadou Moustapha Mbacké, bâtisseur et fondateur, laissa les mourides dans un climat de confiance et d'entente galvanisés par les préceptes de leur maître. Le travail sera alors continué par son frère cadet Serigne Mouhammadou Falilou Mbacké.
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2) Le développement par Serigne Mouhammadou Falilou Mbacké (1888-1968) Comme son frère aîné, il nacquit à Darou Salam, et prit la relève en assurant le khalifat de la confrérie mouride 23 ans durant (de 1945 à 1968).
Il était aussi bien connu pour son humour, son ascétisme et ses prières miraculeuses. Le développement de la ville s'est effectivement effectué avec Serigne Falilou Mbacké qui a pu achever la construction de la mosquée, augmenter le nombre de forages et créer le marché "occasse" qui a une importance économique pour la ville surtout en période de traite.
Il entreprit aussi de nouveaux plans d'urbanisation avec la construction de nouvelles habitations, les rues convergeant toutes vers la grande mosquée.
Instigateur du grand magal qui consiste à célébrer le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba le 18 safar, il a fait de la ville non seulement un lieu de pèlerinage mais aussi un lieu d'immigration car constituant à cet événement une sorte de foire rassemblant un nombre important de commerçants qui finissent par s'installer.
En 1963, il procéda à l'inauguration de la mosquée et rendit l'âme 5 ans plus tard.
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3) La modernisation et l'assainissement par Serigne Abdoul Ahad Mbacké (1914-1989) L'arrivée du 3ème Khalife marqua une phase de rebondissement par l'évolution de la ville opérationnelle et dynamique. Edificateur, il a procédé à une politique de modernisation avec notamment la construction d'un centre de santé, la construction d'une grande université et d'une grande bibliothèque à l'intérieur de laquelle est établie une imprimerie. Il effectua une phase d'extension et de rénovation de la mosquée en raison de l'affluence de la communauté mouride qui ne cessait d'augmenter. Il fit construire de nouvelles rues et la célèbre corniche permettant une meilleure fluidité de la circulation interurbaine. Il se consacra aussi à la divulgation des écrits de son père et procéda à la multiplication des forages et à l'équipement du puits béni "Aynu-Rakhmati". Son programme d'assainissement est surtout marqué par la restructuration du marché "occasse" afin de lutter contre la contrebande et de redonner un nouveau code de conduite aux talibés pour rendre à Touba son côté sacré. Son appel destiné aux talibés à avoir chacun une résidence à Touba eut pour seul objectif de faire de la ville une métropole commune. Il fût rappelé à Dieu en 1989 après 75 ans de dévotion, laissant aux talibés un patrimoine considérable.
4) L'Imam des Imams : Serigne Abdoul Khadre Mbacké
Serigne Abdou Khadre Mbacké, quatrième Khalife de Khadimou Rassoul, est né le vendredi 2 Muharram (Tamkharite) de l'an 1333 H (1914) à Dar El Amin El Khabir ou NDAME, l'une des villes fondées par Cheikh Ahmadou Bamba pour la lecture et l'apprentissage du Coran. Il est le fils de Sokhna Aminatou Bousso.
A l'âge de 7 ans, le Cheikh El Khadim lui donne sa première leçon d'alphabétisation puis l'envoya à Ndame, chez Serigne Abdourahmane Lô pour apprendre le Coran. Plus tard, il est confié à Serigne Mbacké Bousso où il excella dans les sciences religieuses, le hadith et l'histoire de l'Islam.
Sa passion était le savoir et la connaissance. Sa caractéristique était l'obéissance et la conformité à l'enseignement de Khadimou Rassoul, tout en restant fidèle aux recommandations de ses frères qu'il aimait et respectait.
Il ne se disputait jamais et disait que les biens matériels et l'autorité ne l'intéressaient pas, car il avait donné sa totalité à Serigne Touba dont il espérait tout. Tant que l'enseignement de Serigne Touba demeurait vivace en lui, le reste n'avait pas d'importance.
Serigne Abdou Khadre reconnaissait sa mission comme étant la conformité à la Sunna, ce qui lui valut le titre de IMAM EL MOURIDIN. On disait qu'il ressemblait beaucoup à son père physiquement.
Serigne Abdou Khadre a été l'Imam de la Grande Mosquée de Touba pendant 21 ans durant lesquels il exhortait les mourides à la connaissance et à l'action dans la conformité du message prophétique. Il mettait toujours l'accent sur la rectitude et la lecture du Coran qui renfermaient tous les bienfaits ainsi qu'il l'enseignait à ses fils. Durant tout son imamat, Serigne Abdou Khadre n'avait jamais manqué une prière à la mosquée qu'il avait bâtie à son domicile, ni une prière collective du vendredi à la Grande Mosquée de Touba, à l'exception de la période de son pèlerinage à La Mecque et la dernière semaine avant son rappel à Dieu, alors qu'il était malade. Les mourides avaient d'ailleurs annoncé sa mort quand ils ne le virent pas à la prière ce vendredi-là. Il avait souhaité avant la mort, en connaître les affres. C'est-à-dire tomber malade et subir les angoisses de l'agonie, en hommage au Prophète élu (PSL). Allah l'avait honoré de cela si bien que les derniers jours de sa vie, il parvenait à diriger la prière chez lui en compagnie de ses intimes et des membres de sa famille.
Les relations de Serigne Abdou Khadre avec ses frères étaient excellentes et très intimes, mais celles avec Serigne Saliou étaient particulières. Ainsi, quand Serigne Saliou a voulu prendre le Wird MAAKOUTH, il écrivit une lettre à Serigne Mbacké Bousso, lui demandant l'IZN, tout en précisant qu'il souhaitait la médiation de Serigne Abdou Khadre dans la transmission. Ce qui laissait Serigne Mbacké Bousso étonné de la foi de Serigne Saliou en Serigne Abdou Khadre.
5) Le réaménagement par Serigne Saliou Mbacké A Diourbel vers 1915, nacquit celui qui plus tard allait devenir le 5ème khalife de Serigne Touba. Sa modestie sans égale, sa générosité, son désintéressement pour ce bas monde et sa piété lui valurent au delà même de la communauté mouride une estime notoire de toute la Ummah musulmane.
Grand producteur, il a réalisé un énorme projet agricole (Khelcom) sur une surface de 45000 ha. Il reprit de nombreux travaux de rénovations aussi bien internes qu'externes de la mosquée et la construction de l'université islamique qu'avait entamée son frère et aîné Serigne Abdoul Ahad Mbacké.
Il met en place un plan de viabilisation de terrains d'environ 100 000 parcelles et un réseau d'électrification de la ville. De même une canalisation a été effectuée pour une meilleure évacuation des eaux de pluie. Que Dieu le Tout Puissant Le garde longtemps et en bonne santé au devant de la communauté musulmane afin qu'il puisse réaliser tous ses voeux dans cet acte bénit.
Toutefois des contributions aussi bien individuelles que collectives ont été constituées. Tel est le cas du dahira Matlaboul Fawzeyni qui s'occupe de la propreté de la ville et qui a mis en place le projet d'un hôpital. Nous pourrons aussi citer le dahira Tawfiqoul Hadi qui effectue des interventions ponctuelles dans les centres médicaux avec notamment l'achat de deux ambulances. Pour ce qui concerne la contribution individuelle, la participation des talibés est loin d'être négligeable. Entre autre, certaines participations ont suscité l'attention de la confrérie. A cet égard, on peut noter celles du célèbre et défunt talibé Ndiouga Kébé mais aussi d'un certain anonyme pour une participation de 500 millions cfa tel que nous l'avait fait savoir Serigne Abdoul Ahad Mbacké lors de son appel pour l'extension de la mosquée.
L'image que le Cheikh a voulu donner à Touba n'est que spirituelle. Son célèbre poème intitulé "Matlaboul Fawzeyni nous" en donne la preuve. Poème dans lequel il s'exprime en implorant Dieu en ces termes : "Seigneur, pour Toi sont fondés Darou Salam et Touba. Fait que ces lieux soient paradisiaques". "Donne moi la pérennité de ce que Tu aimes et agrée ma demeure Touba qui T'appartient".
Elue par Dieu la ville de Touba occupe une grande importance pour Khadimou Rassoul. Il ne l'a créée que pour adorer et rechercher l'agrément de Dieu. Son attachement à la ville sainte montre son désir de faire de Touba un lieu de culte, d'éducation et de perfectionnement spirituel conformément à la Sunnah du prophète Mahomet (P.S.L.). Il formula cette volonté par ces vers : "Fais ma demeure, la cité bénite de Touba, un centre de la science, un lieu favorable à l'ouverture d'esprit et à des méditations saines qui sanctifient Dieu en permanence !
Fais de ma demeure Touba un lieu de sanctification , un temple de vérité, le respect de l'orthodoxie et des préceptes traditionnels et un lieu de protection contre l'hérésie!
Fais de ma maison, la maison de celui qui cherche la droiture !"
Cependant après ses exils au Gabon et en Mauritanie, il n'y est retourné que pour y être inhumé. Durant son établissement à Diourbel, ses frères cadets : Mame Thierno Birahim et Cheikh Anta avaient demandé à l'autorité coloniale d'autoriser le Cheikh de retourner au moins un moment à Touba. Mais cette requête fût vaine.
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khadimou rassoul
14/04/2007 17:23

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Wakhi Serigne Touba [en vidéo – 12 mn – 15 Mo]
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Wakhi Serigne Touba [en audio – 12 mn – 12 Mo]
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Wakhi Serigne Touba [en diaporama Powerpoint – 1 Mo]
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Wakhi Serigne Touba [en pdf – 171 ko]
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Fichiers
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Récitation de la Sourate 50 "Qâf" par Cheikh Muhammad Al-Barak Hafs – Traduction française [10 mn – 8 Mo]
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Récitation de la Sourate 93 "Ad-Douhâ" à la Sourate 114 "An-Nâs" par Cheikh Abdu Rahman Sudais – Hafs – Traduction française [en 2 vidéos de 10 mn – 10 Mo]
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Récitation de la Sourate 97 "Al-Qadr" à la Sourate 114 "An-Nâs" par Cheikh Mahmûd Halîl Al-Husarî – Warsh – Texte original [en 2 vidéos de 12 mn – 12 Mo]
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Récitation de la Prière conclusive du Coran (Khatm) par Cheikh Abdu Rahman Sudais - Diaporama [10 mn – 10 Mo]

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Vidéo
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Cheikh Mouhamadou Fadl Second Calife de Cheikh Ahmadou Bamba (1888-1968)
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· Sermon sur les Piliers de l'Islam
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· Eléments Biographiques
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Cheikh Abdoul Ahad Troisième Calife de Cheikh Ahmadou Bamba (1914-1989)
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· Le Sens de l'Attachement au Cheikh
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· Eléments Biographiques
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Cheikh Salih Cinquième Calife de Cheikh Ahmadou Bamba (puisse le SEIGNEUR étendre davantage son existence pour le bien de l'Islam)
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